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Rupture brutale des relations commerciales établies : un risque juridique sous-estimé

Rupture brutale des relations commerciales établies : un risque juridique sous-estimé

En droit français, la liberté contractuelle ne signifie pas qu’une entreprise peut rompre ses relations commerciales du jour au lendemain, même sans contrat écrit. Lorsqu’une relation commerciale est établie dans la durée, une rupture jugée "brutale" peut entraîner la condamnation de l’auteur à verser des dommages et intérêts importants. Trop d’entreprises l’apprennent à leurs dépens, souvent trop tard.

Ce que dit la loi

L’article L. 442-1, II du Code de commerce (anciennement L. 442-6, I, 5°) interdit à un partenaire commercial de rompre, même partiellement, sans préavis écrit suffisant, une relation commerciale établie, sans justification légitime.

Il n’est pas nécessaire qu’un contrat formel existe. Des échanges réguliers (commandes, factures, mails) suffisent à caractériser une relation commerciale "établie".

Quels sont les critères de rupture abusive ?

  1. Durée insuffisante du préavis
    Le délai varie selon la durée de la relation, la nature du secteur, la dépendance économique du partenaire. Les tribunaux estiment souvent qu’un préavis de 3 à 6 mois est nécessaire, parfois davantage.

  2. Absence de motifs sérieux
    Même avec un préavis, la rupture peut être abusive si elle intervient sans raison valable (impayés, baisse de qualité, restructuration interne documentée, etc.).

  3. Méthode brutale
    Informer par téléphone ou mail sec, sans entretien préalable ni accompagnement, peut être considéré comme fautif sur la forme.

Quelles sont les conséquences juridiques ?

Si la rupture est jugée abusive :

  • L’entreprise fautive peut être condamnée à verser des indemnités compensant la perte d’exploitation subie par le partenaire durant la période de préavis non respectée.

  • Ces montants peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.

  • En cas de forte dépendance économique, cela peut aussi ouvrir la voie à des sanctions pour pratiques restrictives de concurrence.

Comment sécuriser vos relations commerciales ?

  1. Formalisez les relations
    Mettez en place des contrats écrits, précisant durée, modalités de rupture, délais de préavis.

  2. Anticipez les ruptures
    Quand une fin de relation est envisagée, documentez les motifs et prévoyez un préavis progressif.

  3. Accompagnez le partenaire
    Dans la mesure du possible, aidez le partenaire à se réorganiser : recommandations clients, commandes dégressives, lettres explicatives.

  4. Consultez un avocat avant toute rupture
    Chaque dossier est spécifique. Une analyse préalable permet d’éviter des erreurs coûteuses.

Audit juridique (Due Diligence) : une étape essentielle lors d’une acquisition d’entreprise

13 mai 2025

Droit pénal

Audit juridique (Due Diligence) : une étape essentielle lors d’une acquisition d’entreprise

Dans le cadre d’un rachat d’entreprise, les enjeux sont considérables : structure juridique, passif social, risques fiscaux, contrats en cours… Pour sécuriser l’opération, un audit juridique – appelé due diligence – est incontournable. Ignorer cette étape peut coûter très cher.

Qu’est-ce qu’une due diligence juridique ?

Il s’agit d’un audit mené par des avocats spécialisés, qui consiste à analyser l’ensemble des aspects juridiques d’une entreprise cible avant sa vente. L’objectif : identifier les risques, vérifier la conformité de la société et éclairer l’acquéreur pour sa prise de décision.

Ce processus s’inscrit généralement dans une due diligence plus large, couvrant aussi les volets comptable, fiscal, social et opérationnel.

Que couvre l’audit juridique ?

Voici les principaux points analysés :

1. Structure juridique et statuts

  • Forme sociale, objet, capital social

  • Conformité des statuts et procès-verbaux

  • Situation des associés ou actionnaires

2. Gouvernance

  • Nominations valides des dirigeants

  • Délégations de pouvoir

  • Conventions réglementées

3. Contrats clés

  • Contrats commerciaux significatifs

  • Clauses de résiliation ou de changement de contrôle

  • Baux commerciaux

4. Propriété intellectuelle

  • Titularité des marques, brevets, logiciels

  • Cession des droits des salariés ou prestataires

  • Risques de contentieux ou contrefaçons

5. Contentieux en cours ou potentiels

  • Procédures judiciaires ou administratives

  • Litiges prud’homaux

  • Risques juridiques latents

6. Conformité réglementaire

  • Protection des données personnelles (RGPD)

  • Licences ou agréments nécessaires à l’activité

  • Respect des normes sectorielles

Pourquoi est-ce indispensable ?

Parce que les risques juridiques non identifiés peuvent se traduire par :

  • des dettes cachées ou engagements contractuels lourds,

  • des litiges futurs à fort impact financier,

  • voire l’annulation partielle de l’opération ou une revalorisation du prix.

Une bonne due diligence permet à l’acquéreur :

  • de négocier une garantie d’actif et de passif,

  • d’ajuster le prix d’achat,

  • ou de renoncer à l’opération en cas de risques trop élevés.

Et côté vendeur ?

Le vendeur a tout intérêt à préparer l’audit juridique en amont pour éviter les blocages : c’est ce qu’on appelle le vendor due diligence. Cela permet d’accélérer la transaction, de rassurer les investisseurs, et de conserver la maîtrise de la présentation des risques.

Pacte d’associés : un outil clé pour prévenir les conflits en entreprise

Pacte d’associés : un outil clé pour prévenir les conflits en entreprise

Dans la vie d’une société, les tensions entre associés peuvent rapidement paralyser la gouvernance ou menacer la stabilité financière de l’entreprise. Pour anticiper ces situations, un outil juridique s’avère indispensable : le pacte d’associés.

Qu’est-ce qu’un pacte d’associés ?

Le pacte d’associés est un contrat conclu entre tout ou partie des associés d’une société. Il a pour but de compléter les statuts en réglant des aspects spécifiques de la relation entre les associés, souvent sensibles ou évolutifs, qui ne peuvent pas toujours être intégrés dans les statuts de manière publique.

Il est particulièrement fréquent dans les sociétés par actions simplifiées (SAS), mais peut aussi être utilisé dans d'autres formes sociales (SARL, SA, etc.).

Pourquoi rédiger un pacte d’associés ?

Voici les principales raisons :

1. Organiser la gouvernance

Le pacte peut prévoir des modalités de prise de décision spécifiques : droit de veto, majorité renforcée, désignation de certains dirigeants par les signataires…

2. Encadrer les mouvements de titres

Le pacte permet de contrôler les entrées et sorties au capital : clauses d’agrément, clauses de préemption, clauses de sortie conjointe ou forcée (tag along / drag along), etc.

3. Prévoir des mécanismes de sortie

En cas de désaccord grave, certains mécanismes (buy or sell, clause de shotgun) permettent de sortir d’une situation de blocage.

4. Assurer la confidentialité

Le pacte est un document contractuel non publié, contrairement aux statuts. Il permet donc de convenir de certaines règles sensibles à l’abri du regard des tiers.

Quelle est sa valeur juridique ?

Le pacte d’associés n’a pas d’effet vis-à-vis de la société elle-même (sauf si elle est partie au pacte), mais il est pleinement contraignant entre les signataires. En cas de violation, des sanctions contractuelles (dommages-intérêts, résiliation, exécution forcée) peuvent être prévues.

Attention : si les stipulations du pacte sont en contradiction avec les statuts ou l’ordre public, elles pourront être déclarées nulles.

Les erreurs à éviter

  • Copier-coller un modèle générique : chaque société a ses enjeux spécifiques. Un pacte doit être sur-mesure.

  • Oublier de le faire évoluer : un pacte figé peut devenir inadapté à la croissance de l’entreprise.

  • Négliger les clauses de sortie : elles sont souvent les plus sensibles en cas de crise.

Droit pénal

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Audit juridique (Due Diligence) : une étape essentielle lors d’une acquisition d’entreprise

13 mai 2025

Droit pénal

Audit juridique (Due Diligence) : une étape essentielle lors d’une acquisition d’entreprise

Dans le cadre d’un rachat d’entreprise, les enjeux sont considérables : structure juridique, passif social, risques fiscaux, contrats en cours… Pour sécuriser l’opération, un audit juridique – appelé due diligence – est incontournable. Ignorer cette étape peut coûter très cher.

Qu’est-ce qu’une due diligence juridique ?

Il s’agit d’un audit mené par des avocats spécialisés, qui consiste à analyser l’ensemble des aspects juridiques d’une entreprise cible avant sa vente. L’objectif : identifier les risques, vérifier la conformité de la société et éclairer l’acquéreur pour sa prise de décision.

Ce processus s’inscrit généralement dans une due diligence plus large, couvrant aussi les volets comptable, fiscal, social et opérationnel.

Que couvre l’audit juridique ?

Voici les principaux points analysés :

1. Structure juridique et statuts

  • Forme sociale, objet, capital social

  • Conformité des statuts et procès-verbaux

  • Situation des associés ou actionnaires

2. Gouvernance

  • Nominations valides des dirigeants

  • Délégations de pouvoir

  • Conventions réglementées

3. Contrats clés

  • Contrats commerciaux significatifs

  • Clauses de résiliation ou de changement de contrôle

  • Baux commerciaux

4. Propriété intellectuelle

  • Titularité des marques, brevets, logiciels

  • Cession des droits des salariés ou prestataires

  • Risques de contentieux ou contrefaçons

5. Contentieux en cours ou potentiels

  • Procédures judiciaires ou administratives

  • Litiges prud’homaux

  • Risques juridiques latents

6. Conformité réglementaire

  • Protection des données personnelles (RGPD)

  • Licences ou agréments nécessaires à l’activité

  • Respect des normes sectorielles

Pourquoi est-ce indispensable ?

Parce que les risques juridiques non identifiés peuvent se traduire par :

  • des dettes cachées ou engagements contractuels lourds,

  • des litiges futurs à fort impact financier,

  • voire l’annulation partielle de l’opération ou une revalorisation du prix.

Une bonne due diligence permet à l’acquéreur :

  • de négocier une garantie d’actif et de passif,

  • d’ajuster le prix d’achat,

  • ou de renoncer à l’opération en cas de risques trop élevés.

Et côté vendeur ?

Le vendeur a tout intérêt à préparer l’audit juridique en amont pour éviter les blocages : c’est ce qu’on appelle le vendor due diligence. Cela permet d’accélérer la transaction, de rassurer les investisseurs, et de conserver la maîtrise de la présentation des risques.

droit des sociétés

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Pacte d’associés : un outil clé pour prévenir les conflits en entreprise

13 mai 2025

droit des sociétés

Pacte d’associés : un outil clé pour prévenir les conflits en entreprise

Dans la vie d’une société, les tensions entre associés peuvent rapidement paralyser la gouvernance ou menacer la stabilité financière de l’entreprise. Pour anticiper ces situations, un outil juridique s’avère indispensable : le pacte d’associés.

Qu’est-ce qu’un pacte d’associés ?

Le pacte d’associés est un contrat conclu entre tout ou partie des associés d’une société. Il a pour but de compléter les statuts en réglant des aspects spécifiques de la relation entre les associés, souvent sensibles ou évolutifs, qui ne peuvent pas toujours être intégrés dans les statuts de manière publique.

Il est particulièrement fréquent dans les sociétés par actions simplifiées (SAS), mais peut aussi être utilisé dans d'autres formes sociales (SARL, SA, etc.).

Pourquoi rédiger un pacte d’associés ?

Voici les principales raisons :

1. Organiser la gouvernance

Le pacte peut prévoir des modalités de prise de décision spécifiques : droit de veto, majorité renforcée, désignation de certains dirigeants par les signataires…

2. Encadrer les mouvements de titres

Le pacte permet de contrôler les entrées et sorties au capital : clauses d’agrément, clauses de préemption, clauses de sortie conjointe ou forcée (tag along / drag along), etc.

3. Prévoir des mécanismes de sortie

En cas de désaccord grave, certains mécanismes (buy or sell, clause de shotgun) permettent de sortir d’une situation de blocage.

4. Assurer la confidentialité

Le pacte est un document contractuel non publié, contrairement aux statuts. Il permet donc de convenir de certaines règles sensibles à l’abri du regard des tiers.

Quelle est sa valeur juridique ?

Le pacte d’associés n’a pas d’effet vis-à-vis de la société elle-même (sauf si elle est partie au pacte), mais il est pleinement contraignant entre les signataires. En cas de violation, des sanctions contractuelles (dommages-intérêts, résiliation, exécution forcée) peuvent être prévues.

Attention : si les stipulations du pacte sont en contradiction avec les statuts ou l’ordre public, elles pourront être déclarées nulles.

Les erreurs à éviter

  • Copier-coller un modèle générique : chaque société a ses enjeux spécifiques. Un pacte doit être sur-mesure.

  • Oublier de le faire évoluer : un pacte figé peut devenir inadapté à la croissance de l’entreprise.

  • Négliger les clauses de sortie : elles sont souvent les plus sensibles en cas de crise.

Rupture brutale des relations commerciales établies : un risque juridique sous-estimé

13 mai 2025

droit des sociétés

Rupture brutale des relations commerciales établies : un risque juridique sous-estimé

En droit français, la liberté contractuelle ne signifie pas qu’une entreprise peut rompre ses relations commerciales du jour au lendemain, même sans contrat écrit. Lorsqu’une relation commerciale est établie dans la durée, une rupture jugée "brutale" peut entraîner la condamnation de l’auteur à verser des dommages et intérêts importants. Trop d’entreprises l’apprennent à leurs dépens, souvent trop tard.

Ce que dit la loi

L’article L. 442-1, II du Code de commerce (anciennement L. 442-6, I, 5°) interdit à un partenaire commercial de rompre, même partiellement, sans préavis écrit suffisant, une relation commerciale établie, sans justification légitime.

Il n’est pas nécessaire qu’un contrat formel existe. Des échanges réguliers (commandes, factures, mails) suffisent à caractériser une relation commerciale "établie".

Quels sont les critères de rupture abusive ?

  1. Durée insuffisante du préavis
    Le délai varie selon la durée de la relation, la nature du secteur, la dépendance économique du partenaire. Les tribunaux estiment souvent qu’un préavis de 3 à 6 mois est nécessaire, parfois davantage.

  2. Absence de motifs sérieux
    Même avec un préavis, la rupture peut être abusive si elle intervient sans raison valable (impayés, baisse de qualité, restructuration interne documentée, etc.).

  3. Méthode brutale
    Informer par téléphone ou mail sec, sans entretien préalable ni accompagnement, peut être considéré comme fautif sur la forme.

Quelles sont les conséquences juridiques ?

Si la rupture est jugée abusive :

  • L’entreprise fautive peut être condamnée à verser des indemnités compensant la perte d’exploitation subie par le partenaire durant la période de préavis non respectée.

  • Ces montants peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.

  • En cas de forte dépendance économique, cela peut aussi ouvrir la voie à des sanctions pour pratiques restrictives de concurrence.

Comment sécuriser vos relations commerciales ?

  1. Formalisez les relations
    Mettez en place des contrats écrits, précisant durée, modalités de rupture, délais de préavis.

  2. Anticipez les ruptures
    Quand une fin de relation est envisagée, documentez les motifs et prévoyez un préavis progressif.

  3. Accompagnez le partenaire
    Dans la mesure du possible, aidez le partenaire à se réorganiser : recommandations clients, commandes dégressives, lettres explicatives.

  4. Consultez un avocat avant toute rupture
    Chaque dossier est spécifique. Une analyse préalable permet d’éviter des erreurs coûteuses.

droit de la famille

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Responsabilité des dirigeants en cas de faute de gestion : ce que doivent savoir les entreprises

13 mai 2025

droit de la famille

Responsabilité des dirigeants en cas de faute de gestion : ce que doivent savoir les entreprises

Dans le monde des affaires, les dirigeants de société occupent une place stratégique. Ils prennent des décisions cruciales qui peuvent avoir des répercussions majeures sur la santé financière et juridique de l’entreprise. Mais que se passe-t-il lorsque ces décisions s’avèrent être des fautes de gestion ? Leur responsabilité personnelle peut-elle être engagée ? La réponse est oui, sous certaines conditions.

Qu’est-ce qu’une faute de gestion ?

La faute de gestion désigne un comportement ou une décision du dirigeant qui va à l’encontre des intérêts de la société. Cela peut prendre plusieurs formes :

  • Une prise de risque inconsidérée sans consultation des organes compétents,

  • Un manquement aux obligations fiscales ou sociales,

  • Une mauvaise tenue de la comptabilité,

  • Une absence de réaction face à une situation critique (par exemple, poursuite de l’activité malgré une insolvabilité manifeste).

Le caractère fautif est apprécié par les tribunaux au cas par cas, en fonction du comportement d’un dirigeant "normal et prudent".

Quelles sont les conséquences pour le dirigeant ?

En cas de faute avérée, plusieurs types de responsabilités peuvent être engagés :

1. Responsabilité civile

Le dirigeant peut être condamné à réparer le préjudice subi par la société (action sociale) ou par un tiers (action individuelle). C’est typiquement le cas dans le cadre d’une procédure de redressement ou liquidation judiciaire : le mandataire judiciaire peut engager une action en responsabilité pour insuffisance d’actif.

2. Responsabilité pénale

Certaines fautes de gestion peuvent également constituer des infractions pénales : abus de biens sociaux, présentation de comptes inexacts, omission de déclaration de cessation des paiements, etc.

3. Interdiction de gérer

En cas de comportement particulièrement grave, les tribunaux peuvent prononcer une interdiction de gérer toute entreprise pour une durée déterminée.

Comment limiter les risques ?

Pour se prémunir, les dirigeants doivent adopter des pratiques de gestion rigoureuses et documentées :

  • Tenir une comptabilité à jour,

  • Consulter régulièrement les conseils d’administration ou les assemblées,

  • S’entourer de conseillers juridiques et financiers,

  • Anticiper les difficultés et réagir rapidement.

Enfin, il est fortement conseillé de souscrire une assurance responsabilité civile des mandataires sociaux (RCMS), qui peut couvrir certains frais de défense et condamnations pécuniaires.

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